éloge de la folie

Coefficient dépassé 1

Éloge de la folie.
Éloge de la fuite.

Impossible de rester sourd aux bruits du monde, aux fureurs, aux orages, aux tempêtes qui le menacent.
Je fais un pas dans le futur, à l'instar des maitres anciens peignant l'Apocalypse.
L'attente des barbares commence.
Sur les mers, les marées dessinent des continents mouvants, l'estran fait le dos rond, les contours s'estompent...

A l'horizon, les falaises creusent leur torse blanc, leur ventre croule, leurs épaules s'effacent, inexorablement taraudées par des courants inattendus.

Ce n'est pas Poséidon qui, de son trident aiguisé, arrache aux blancheurs polaires les sinistres glaçons qui s'entrechoquent dans sa coupe océane.
Mais les hommes !
Le dieu des tempêtes ricane sur son char ; le bougre nous apostrophe ;
Santé ! Cheers ! Prost ! Yermat ! Salute ! Skol !
Tandis que des bouchots, arborent d'étranges moules baillant de terreur dans l'attente des redoutables coefficients de marées à venir.

Texte et Oeuvres du peintre et sculpteur Michel Pulitzer,  fils unique du philosophe Georges Politzer, fusillé par les nazis à 39 ans.
Exposition 2016 - à Pont-Croix dans le Finistère

 
ICI, vous pouvez voir un document sur la vie de la famille Politzer. Vidéo de Pascal Convert.